Comment créer et cultiver le bien-être au travail ?

Dernière mise à jour: 25.04.24

 

Si vous aspirez à ce que votre structure fasse partie des meilleures entreprises pour travailler, vous allez devoir tout d’abord vous focaliser sur le bien-être des salariés qui est la pierre angulaire sur laquelle repose la productivité du travail. Longtemps négligée, la culture du bien-être est aujourd’hui hautement reconsidérée afin de booster la motivation et l’esprit d’équipe tout en participant à minimiser le burn-out. Mais qu’est-ce que le bien-être au travail et comment l’instaurer ? C’est ce que nous allons voir dans les lignes qui suivent.

 

Le bien-être en définition

Tout d’abord, qu’est-ce que le bien-être ? Le bien-être est relatif à un état d’esprit positif, sécurisé et dynamique qui devrait être créé et cultivé au sein d’une structure ou d’une entreprise. Il repose généralement sur quelques facteurs favorisant, dont : l’adéquation du poste avec le travailleur, les relations humaines de bonne qualité ou encore le confort matériel. En somme, on se référera à la notion de qualité de vie vécue par les employés tout le long de leur exercice, incluant un confort plus ou moins élevé et un sentiment de sécurité. 

Actuellement réputée être le levier de développement d’une entreprise, la notion de bien-être est de plus en plus mise en avant. En effet, elle entretient un lien non négligeable avec la performance économique, car elle agit hautement sur la productivité des collaborateurs, qui, grâce à un environnement sain, sauront mieux concilier leur vie personnelle et professionnelle. Eh oui, cela est largement connu, l’atmosphère dans lequel évoluent les salariés a un fort impact social, physique et psychologique sur ces derniers.

 

Instaurer le bien-être au travail

Placée au cœur de l’entreprise, la politique de bien-être concourt à instaurer un climat de confiance, mais aussi de respect. Entre autres, elle permet d’amoindrir l’angoisse et le stress qui représentent des canaux par excellence de la dépression, menant, dans certains cas, à une démission. Quand un collaborateur est heureux, il fera de son mieux pour ne pas perdre son poste et participera activement à l’évolution de toute l’équipe de l’entreprise. Pour toutes ces raisons fondamentales, améliorer le bien-être au travail devrait être la priorité de toute entreprise qui se respecte.

 – Jouez la carte d’une bonne infrastructure

Un salarié passe en moyenne les 5 jours de sa semaine dans son bureau, ce qui représente un laps de temps plus ou moins important. Vue sous cet angle, la nécessité de rendre l’endroit plus accueillant et adapté à des besoins multiples prend tout son sens, surtout quand on sait que cela concourt à une meilleure stabilité émotionnelle et psychologique. 

Dans la même veine, on comprend vite pourquoi une pléthore d’entreprises opte pour des espaces qui ont été aménagés de manière à optimiser le confort de ses collaborateurs. Certaines firmes vont même jusqu’à édifier un petit lounge permettant le partage entre employés. Dans ce cas de figure on parlera principalement de zone « hors-bureau » ou tout simplement d’open space propice à la détente et aux pauses. Ce type d’aménagement est un réel atout, car il permet non seulement de réchauffer les discussions autour d’un petit café, mais aussi de favoriser la communication entre les membres de l’échiquier de la structure : l’espace agit ainsi comme point de ralliement.

Et pour plus d’originalité, il est même possible d’y installer des instruments de musique ou encore des matériels de sports.

 – Évitez d’exposer vos collaborateurs à des risques psychosociaux

Dans le cas où vous avez déjà eu vent des dangers des risques psychosociaux, c’est que vous avez sûrement déjà eu l’opportunité de mesurer l’importance d’une détection des troubles psychosociaux. Depuis les années 2000, des accords entre professionnels et nationaux ont été établis dans le but de prévenir certains désagréments qui peuvent creuser un fossé entre l’entreprise et le collaborateur.

D’après une étude menée par le Bureau international du Travail, il semblerait qu’au cours de ces dernières décennies, le stress professionnel ait touché de plus en plus d’individus et que les dépressions soient devenues monnaie courante. Après s’être focalisé sur les causes ayant pu engendrer cette situation, on s’est vite rendu compte que cela fait suite à des pressions d’ordre temporel et à des objectifs fixés qui vont au-delà du « réalisable ». Afin d’éviter d’éventuels « burn out », il revient du devoir du dirigeant d’instaurer un type d’accompagnement qui favorise l’épanouissement de chacun. Pour ce faire, outre un questionnaire de bien-être au travail, la considération de quelques actions préventives est de mise.

 – La méthodologie de l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS)

L’INRS, institut œuvrant pour le bien-être des entreprises via la favorisation du dialogue entre toutes les branches hiérarchiques, encourage une politique de prévention des accidents au cours de l’exercice d’un travail qui inclut 3 axes spécifiques s’adressant à la fois aux collaborateurs et aux entreprises : la promotion, l’analyse, et l’identification. En se basant sur les points cités précédemment, il est tout à fait possible d’éviter les frictions qui peuvent parfois déboucher sur un réel cauchemar professionnel. Le manager doit, en ce sens, travailler sur les façons de désamorcer les différends afin de pouvoir efficacement songer à une redistribution objective des tâches et à une meilleure répartition des charges de travail.

Il s’agit là d’une activité de communication et de médiation de longue haleine qui agit favorablement sur la productivité du travail, le manque de confiance, mais aussi sur l’estime de soi. En effet, lorsqu’un collaborateur ne se sent pas entièrement dans sa bulle, cela peut rapidement le décourager et l’amener à poser sa démission, ce qui entraînera pour l’entreprise le renouvellement du recrutement. Il peut même arriver que la situation débouche sur des altercations ultimes nécessitant l’intervention du tribunal. Le bien-être doit ainsi être pris au sérieux pour endiguer ce genre de désagrément et cela passe par la formation de l’ensemble du personnel.

 – Prévention primaire

Cette démarche consiste prioritairement à déceler les résurgences du stress professionnel pour ensuite les combattre et les annihiler. Vous l’aurez compris, ici les problèmes n’ont même pas le temps de faire surface, car ils sont préalablement anticipés. Pour ce faire, le manager a le devoir d’entamer une conversation avec un salarié dès lors qu’il remarque une baisse de productivité de ce dernier ou si celui-ci semble être mal à l’aise au sein de l’équipe. La mise en place d’un tel dialogue devrait aider à faire ressurgir les raisons du malaise afin de pouvoir accompagner l’employé en question.

 – Prévention corrective

Tout au long de cette étape, on cherche à réduire les risques psychosociaux qui peuvent prendre des envergures importantes chez un employé présentant déjà les premiers symptômes. Cette phase est également connue sous l’appellation de « prévention avancée » et survient quand le responsable ou le manager a échoué dans la mise en place du dialogue avec le collaborateur concerné. Il devra ainsi en aviser ses supérieurs hiérarchiques qui prendront, à leur tour, le relais. Pour que les choses ne tournent pas au vinaigre, il arrive généralement que l’on offre un accompagnement psychologique au salarié afin de l’écouter et l’aider de manière tout à fait objective.

 – Une solution simple, mais efficace : les plantes

S’il y a un sujet qui peut aller de pair avec le bien-être et la santé, c’est bien celui des plantes. Outre leur attribution esthétique, plusieurs études se sont attelées à démontrer les vertus motivatrices des plantes. En effet, ces dernières permettent de booster la productivité et le moral. En ce sens, si vous êtes à la recherche d’un moyen à la fois facile et économique pour améliorer le confort de vos collaborateurs, jouer sur les plantes est une excellente alternative, d’autant plus qu’il s’agit là d’une démarche éco-friendly. En outre, on sait à quel point l’environnement de travail influe sur la concentration.

 

Comment les plantes permettent d’instaurer le bien-être au travail ?

Les plantes ne sont pas que décoratives, elles ont plus d’une carte à jouer et c’est justement ce que nous vous invitons à découvrir.

 – Les plantes pour réduire les ondes

La plupart des appareils que nous utilisons au sein d’un bureau émettent généralement une pléthore d’ondes nocives pour la santé : iPad, tablettes, smartphones, ordinateurs… La bonne nouvelle c’est que les plantes sont à même de neutraliser les ondes qui émanent des écrans et ont le super pouvoir de purifier l’air. Cela est d’autant plus avantageux si une bonne poignée des collaborateurs se trouvent à longueur de journée face à un écran. Le bien-être en entreprise peut alors être instauré via l’achat d’une plante dépolluante, comme un cactus ou un arbre de jade. Ces derniers absorbent les ondes, produisent de l’oxygène au cours de la nuit et ne rejettent aucun gaz carbonique.

 – Les plantes sont d’excellentes isolatrices phoniques

Saviez-vous que les plantes agissent comme de véritables barrières isolatrices réduisant le bruit ? Eh bien oui, leur attribuer des places près d’un mobilier de bureau vous permettra de limiter les sons parasites occasionnés par les appels téléphoniques, le ronronnement de l’imprimante ou tout simplement les discussions qui proviennent d’un bureau voisin. En effet, les plantes ont un pouvoir d’absorption acoustique qui est permis par ses différentes parties, à savoir : les branches, la tige et les feuilles. Et pourtant, ce n’est plus à prouver : les nuisances sonores perturbent et déconcentrent, d’où la nécessité de les réduire pour un bien-être au travail. Si cela vous intéresse, nous vous conseillons de privilégier celles dont les feuilles et l’écorce sont bien corpulentes et denses, car ces dernières disposent d’une surface bien dynamique.

 – Une productivité accrue grâce aux plantes

Une étude effectuée par l’Université de Cardiff a permis de mettre en lumière que la présence des plantes au sein d’une entreprise permettait d’accroître de 15 % la productivité des salariés. En effet, quand l’environnement de travail semble plus accueillant, les collaborateurs gagnent en motivation et en engagement, d’où une baisse de 10 % du taux d’absentéisme selon les travaux menés.

 – Quelques astuces pour mieux aménager le lieu de travail

Le bien-être au travail est-il un facteur de performance globale de l’entreprise ? La réponse est oui, d’où la nécessité de bien aménager l’espace afin que les travailleurs s’y sentent bien. Cela évitera que ces derniers rédigent une lettre de mal-être au travail.

 – Faire du choix des plantes un travail d’équipe

C’est là une idée qui pourrait faire en sorte que tous les collaborateurs se sentent impliqués : opter pour une décision collective. Bien évidemment, vous n’allez pas tous vous rendre en même temps chez le fleuriste, l’idée est de procéder par vote par exemple. Cela démontre que vous êtes à l’écoute des goûts et des aspirations de chacun, même pour les plus petits détails. Les collaborateurs se sentiront concernés et apporteront leur pierre à l’édifice. C’est également un excellent moyen pour responsabiliser les employés au niveau de l’entretien des plantes, comme l’arrosage.

 – Privilégier la quantité

Bien que l’on soit généralement tenté de favoriser les plantes volumineuses au sein des entreprises, nous vous conseillons d’opter pour celles plus petites ; car elles sont généralement moins coûteuses, ce qui vous permettra d’en prendre plusieurs à la fois. En effet, le but est d’orner l’ensemble des espaces de travail et de ne pas s’en tenir à une unique pièce. Cette stratégie se révèlera plus efficace pour lutter contre les bruits. D’autant plus qu’il est plus agréable d’avoir une multitude de plantes plutôt que d’avoir quelques plantes imposantes au milieu d’une zone donnée.

 – Quelles plantes pour un bureau ?

Même si vous êtes tenté par des plantes hautement colorées et multiformes pour instaurer le bien-être au travail, sachez que dans les lieux de travail il convient de miser davantage sur celles qui sont esthétiques, mais surtout pratiques. Vous l’aurez compris, l’entretien est ici au cœur de la problématique. En ce sens, préférez celles qui sont robustes et qui ne nécessitent pas beaucoup d’entretiens. C’est par exemple le cas des ficus, de l’aloe vera ou encore des cactus. Enfin, pensez à les disposer sur les 4 coins de chaque pièce.

 

 

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