La technologie avance à une vitesse qui peut vous laisser au rang d’ignorant en moins de temps qu’il ne le faut. En parallèle aux pixels graphiques ou aux téra pour les volumes de données, le 8D pour le son s’impose de manière large en termes de définition, usage et création.
Domaine de définition du son 8D
L’organe de l’ouïe a servi à la base à aider l’être vivant à survivre dans un monde hostile, où il devait comprendre et interpréter les sons afin d’adopter une bonne conduite à tenir. Une fois son environnement apprivoisé, l’homme a changé l’utile en agréable, transformant les bruits en un ensemble de rythmes et de mélodies, pour finir par faire de la musique. Avec le développement technique au fil des siècles, et surtout l’explosion du savoir technologique au cours du XXe, le concept en est arrivé aujourd’hui à son stade 8D.
Pour la petite histoire ayant mené jusqu’à l’audio 8D, tout a commencé avec la version monophonique du son, dans lequel les divers instruments composant la musique sont tous enregistrés sur un seul canal, et diffusés de la même manière. Plus tard est arrivée la stéréophonie, dont le principe consiste à balancer le son à gauche et à droite, pour une impression plus envahissante au moment de l’écoute. Le son en surround, autrement dit en 3D ou de tous les côtés, montre la dernière version en date, avant l’avènement du 8d qui se veut matérialiser une représentation améliorée de la stéréo.
Bases du son 8D
Par rapport à un résultat monophonique et stéréophonique, l’objectif 8d music consiste à fournir une expérience d’écoute qui puisse combler l’auditeur de tous les côtés. Le premier diffuse en effet le signal dans un sens linéaire et suivant une direction unique, tandis que le second a déjà permis de profiter de la musique sur deux directions, vers la gauche et la droite. Avec le surround, le plaisir a été augmenté en vue de profiter de vos chanteurs et groupes préférés dans une ambiance plus ou moins couvrante.
Mais le concept de l’audio 8D se veut encore plus immersif. Pour changer de la monophonie et de la stéréophonie, la théorie du son 8d cherche à convaincre les utilisateurs d’une diffusion du son mixé dans toutes les directions possibles, pour produire une immersion totale. Le concept apprend même aux professionnels comme aux amateurs comment enregistrer une musique suivant les dernières tendances, sans réellement plus se soucier de la question de mono ou de stéréo. Le principal atout consiste à produire un morceau agréable à l’écoute, peu importe la qualité de l’original.
Dans la pratique, il est évident que le concept 8d audio bénéficie d’une nette amélioration par rapport aux versions sonores connues jusqu’ici. Si l’auditeur profane n’y voit que du feu, une oreille attentive et technicienne reconnaîtra assez facilement une supercherie par rapport à l’expression music 8d. En effet, la quatrième lettre de l’alphabet n’indique aucunement, du moins dans le contexte officiel et légal, une référence aux dimensions, comme dans le domaine graphique. Tout au plus, il peut être considéré comme en rapport avec les directions. Les signaux partent en effet dans tous les sens, et suivant ce point de vue.
Dessous à caractères financiers
Mis à part l’altruisme mis en avant dans le partage d’une musique de bonne qualité, l’insertion technologique exploitée dans le concept music 8d couvre en réalité une véritable industrie à vocation financière. En effet, l’idée de création ne peut plus totalement être prise en compte, sachant que ce nouveau format sonore ne demande plus la fabrication d’une mélodie à partir de zéro.
Il s’agit surtout de reprendre un morceau déjà existant et de le convertir au format audio 8D. Dans le domaine musical, une reprise améliorée peut en effet s’avérer être financièrement plus rentable, puisque les consommateurs n’hésiteront généralement pas à casser la tirelire pour une version améliorée d’un produit qu’ils apprécient déjà.
Une illustration évidente se caractérise par la reprise en pentatonix 8D par le groupe éponyme du titre Hallelujah, et dont le succès se mesure en millions d’auditeurs à travers le monde. Cependant, cet avantage financier ne profite pas à tout le monde, sachant que les bénéfices reviennent systématiquement aux ayants droit, notamment les auteurs et compositeurs, mais aussi les interprètes. Dans un cas opposé, ils peuvent également ne tomber que dans les poches des propriétaires de la chaîne de diffusion.
Composition personnelle et personnalisée
Contrairement aux enregistrements classiques en studio, la musique 8D ne se destine plus aux maisons de disques professionnelles et aux labels reconnus. Vous avez désormais la possibilité de créer vous-même votre propre composition, avec les effets et les styles qui vous plaisent. Quelques étapes simples sont nécessaires pour ce faire, à commencer par l’acquisition d’un morceau à transformer. Si vous avez une étoffe de compositeur, vous pouvez écrire vos propres mélodies et les enregistrer petit à petit. Autrement, il vous suffit de vous procurer une chanson bien connue de manière légale, puis de passer à la prochaine étape.
Celle-ci consiste à apprendre comment enregistrer de la musique sous 8D, et au cours de laquelle vous vous amuserez à assaisonner une composition musicale existante ou de votre propre création à votre sauce. Pour ce faire, vous devez utiliser, et au besoin, télécharger un logiciel de musique assisté par ordinateur ou MAO, pour parfaire votre création. Vous aurez ensuite besoin d’un plug-in de réverbération et un autre de spatialisation binaurale. Vous trouverez facilement ces outils sur internet, dont certains en version gratuite.
Il vous reste à introduire la chanson dans le logiciel de traitement, et rajouter tous les effets de spatialisation qui vous plaisent avant tout, mais qui correspondent à la version que vous voulez donner du morceau musical. La dernière étape avant d’enregistrer le fruit de votre travail sur une clé USB de manière à pouvoir profiter de votre œuvre partout où vous allez.
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